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Blondes et respectables

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 07:12

Harvey Weinstein, les blagues et les blondes

Harvey Weinstein, les blagues et les blondes

         Manifestants lors de la marche des femmes à Washington le 21 janvier 2017.

Un élu du New Jersey a posté un même sur Facebook accompagné de la question: "La manif. de la femme sera-t-elle terminée à temps pour qu'elles puissent préparer le dîner?"  Il n'a pas été réélu le 7 novembre dernier. (Getty Images)


Par

JAN PERCIVAL

http://www.sandiegouniontribune.com/

 

 

 

Quand Harvey Weinstein a dit, "c'était la culture d'alors", il avait raison.

Alors pourquoi racontons-nous encore des blagues blondes?

 

D'abord, je devrais dire: Pardonnez-moi, car j'ai souffert d'une boucle continuelle de fatigue provoquée par une indignation auto-infligée.Mais le mois dernier j'ai pris le contrôle. Réduire les médias sociaux était la clé. J'ai arrêté de m'engager dans des combats sur Facebook et je me suis concentré sur la recherche d'informations et la pensée critique.

 

 

Puis la semaine dernière, quelque chose m'a relancé dans cettee boucle. Deux hommes, pour qui j'ai le plus grand respect, ont raconté des blagues blondes dans des lieux quasi publics. Une blague est venue par courriel à un cercle d'amis et une plaisanterie a été racontée sur le podium à la fin d'une réunion bien fréquentée.Avec O'Reilly, Weinstein et le mouvement #MeToo toujours en première page, cela m'a pris au dépourvu. Quand j'ai légèrement repoussé la blague blonde envoyée par courriel, mon cher ami a répondu: "Juste une blague, Jan, juste une blague."Pour lequel je dis: S'il vous plaît amis, pouvons-nous commencer à relier les points?

 

Oui, les blagues blondes étaient drôles. Mais est-ce que dégrader quelqu'un est vraiment drôle? ("Oh, allez, ma femme pense que c'est hilarant.")

 

 

Quand vous ridiculisez quelqu'un - même dans le manteau de l'humour - vous rendez plus facile la déshumanisation de cette personne. Et si vous déshumanisez cette personne, peut-être que les limites normales de décence et de bienséance sont plus faciles à franchir.

"Mec, tu n'es plus drôle, tu ne peux pas juste apprécier une blague ?"

Je comprends beaucoup ces jours-ci. Certains diront que je suis trop "politiquement correct", mais pour ma défense, je suis juste fatigué de l'humour paresseux. Je n'apprécie pas les blagues tirées du bon vieux temps du sexisme et du chauvinisme.

Quand Harvey Weinstein a défendu son mauvais comportement il l'a réduit à ceci: "c'était la culture alors." Et il a raison. Comme l'a récemment écrit le New York Times, c'est «une mauvaise excuse qui explique beaucoup». Le plus souvent, à cette époque, les femmes étaient des accessoires dans le monde d'un homme, certaines étaient mieux traitées que d'autres. L'égalité réelle était rare.

Alors oui, indéniablement, les femmes ont parcouru un long chemin. Mais, comme nous le rappellent les bulletins de nouvelles quotidiens, des hommes puissants - dans toutes les industries - continuent de manquer de respect et d'abuser des femmes en toute impunité. Les blagues qui ridiculisent les femmes, racontées dans la vie quotidienne par des personnes estimées, contribuent-elles à un sentiment d'invincibilité et de privilège masculin?

 

 

Soyons clairs. Je ne dis pas un instant que les hommes qui racontent des blagues de blagues - ou n'importe quelle blague sexiste - acceptent, tolèrent ou perpétuent l'abus des femmes. Ce serait complètement absurde et un saut ridicule.Mais je suggère que lorsqu'une culture rabaisse systématiquement une certaine catégorie de personnes - les femmes, par exemple -, il devient plus facile d'assouplir les limites. Pour certains individus malades, c'est un bloc de construction socialement accepté, car ils intensifient leur comportement «Je vais prendre ce que je veux».

 

 

Le 24 janvier dernier, dans la matinée de la Marche des femmes, John Carman (Atlantic County, New Jersey), freeholder (un terme pour un élu), a publié quelque chose de stupide sur Facebook. Une photo d'une belle femme souriante, cuisinant consciencieusement sur un poêle chaud, était accompagnée de cette question: «La manif de ces femmes [sic] sera-t-elle terminée à temps pour qu'elles puissent préparer le dîner?

 

 

Comme vous pouvez l'imaginer, la réaction était mitigée. Carman a répondu sur Facebook à ses critiques: "Soyez moins lourd, ça s'appelle de l'humour."Pressé plus loin, il a déclaré dans une interview que le post n'était pas destiné à offenser et que "certaines personnes ont juste besoin d'avoir un sens de l'humour".J'espère que John Carman a un bon sens de l'ironie parce que cette «plaisanterie» a permis à  un nouveau venu politique de 32 ans à l'éjecter de son poste lors des élections du 7 novembre. Oui, dans cette course au New Jersey, les "offensés" ont eu le dernier rire.

 

 

Mais sérieusement et avec tout le respect, pouvons-nous repenser les blagues blondes et l'humour «femmes à leur place»? Il est probablement temps d'abandonner ces thèmes au XXe siècle, où ils ont prospéré et n'ont pas été contestés.

 

Je sais, je sais - pour certains d'entre vous, le "politiquement correct" rend l'Amérique sinistre. Mais ne pouvons-nous pas faire mieux et continuer à rire?

Percival est un consultant en relations avec les médias et un ancien président du San Diego Press Club.

 

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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 15:52

Racisme anti-blond planétaire

   

 

           Le racisme anti-blond s'appuie sur un discours de haine planétaire contre une minorité raciale (moins de 1% de la population mondiale), qui vise à créer des stéréotypes négatifs contre cette minorité ; en voici encore un autre exemple en Californie, dans la partie la plus dynamique de l'économie US.

 

 

 

 

Une PDG blonde de la Silicon
Valley décide de
teindre ses cheveux pour être
"prise au sérieux"

 

D'autres femmes du secteur lui répondent qu'elle n'est pas la seule.

 15/09/2017 13:43 CEST | Actualisé 15/09/2017 22:37 CEST
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    Rachel MossLifestyle Writer at The Huffington Post UK
 

SEXISME - Pour être "prise au sérieux" dans son travail, une PDG de la Silicon Valley a choisi de teindre ses cheveux blonds, porter des vêtements plus larges et changer ses lentilles pour des lunettes. Dans sa série "100 Femmes", lancée en 2013 consacrée aux problèmes et aux réussites des femmes dans le monde, la BBC News a recueilli le témoignage effarant d'Eileen Carey.

 

Dirigeante de l'entreprise Glassbreakers, qui conçoit des logiciels, elle témoignait, ce lundi 11 septembre: "La première fois que j'ai teint mes cheveux, c'était à cause d'un conseil, donné par une femme qui travaillait dans le secteur du capital-risque."

 

"On m'a dit que pour cette levée de fonds [qu'elle présentait à des investisseurs], il vallait mieux pour moi que je teigne mes cheveux en brun, parce qu'on accorde plus de crédit aux femmes PDG qui ont les cheveux bruns."

 

"Devenir brune m'a vieillie, et j'avais besoin de ça, j'ai l'impression, pour être prise au sérieux."

Alors que sur Twitter, beaucoup se sont indignés qu'une femme doivent changer son apparence pour un travail, d'autres femmes du secteur des hautes-technologies ont indiqué à nos confrères du HuffPost UK qu'Eileen Carey n'était "pas la seule" à ressentir ce genre de pression et que, malheureusement, il n'y avait là rien de neuf.

Charlotte Attwood, responsable du marketing numérique chez Women In Tech, indique ainsi que "ça ne [la] surprend pas que les femmes dans le secteur des hautes technologies ressentent le besoin de changer leur apparence pour être prise au sérieux".

"Je pense qu'en général, les femmes se battent pour être prise au sérieux dans le secteur de l'internet, parce que ça a toujours été un secteur dominé par les hommes", déclare-t-elle au HuffPost UK.

"[La parité hommes-femmes] s'est vraiment améliorée ces dernières années, il y a beaucoup plus de femmes dans les positions de responsabilités dans le domaine des hautes technologies, chez les managers, les PDG, mais ça reste un problème qui doit être résolu."

Helen Wollaston, directrice générale de WISE, qui se bat pour une égalité hommes-femmes dans les sciences, la technologie et l'ingénierie, reconnaît qu'il est "triste" qu'une femme ressente des pressions pour changer d'apparence pour son travail, mais que cela ne la surprend pas.

"Je sais, à partir des témoignages qui nous sont rapportés chez WISE, qu'elle n'est pas la seule", a-t-elle expliqué au HuffPost UK.

"Il y a des femmes brillantes, des femmes aux cheveux châtains, bruns, blonds. Leur donner une meilleure représentation dans les médias, les entreprises, les écoles et les universités, aide à changer les perceptions, mais les vieux stéréotypes persistent."

Au-delà des stéréotypes, des problèmes de harcèlement au travail

Anne-Marie Imafidon, co-fondatrice de Stemettes, ajoute: "Malheureusement, l'apparence d'une personne influence encore la façon dont elle est traitée ; dans ce cas, la façon dont elle s'est sentie contrainte de teindre ses cheveux. Avant que les normes sociales ne changent, les groupes sous-représentés ressentiront cette pression à se 'changer' pour poursuivre leur carrière."

Therese Stowell, chef de produit dans l'entreprise de logiciels Pivotal, avait déjà écrit dans un billet de blog sur la nécessité d'encourager une diversité de genre dans les hautes technologies.

Elle aussi assure qu'elle n'est "pas du tout surprise" d'entendre parler d'une PDG qui ressente le besoin de changer son apparence.

"Alors que les entreprises de haute technologie ont travaillé sur la question de l'égalité hommes-femmes, les préjugés ancrés dans la société ne peuvent être combattus que difficilement. Les êtres humains sont programmés à faire des jugements rapides, c'est donc compliqué même pour les personnes qui prennent soin de se montrer inclusifs", explique-t-elle au HuffPost UK.

Ces remarques viennent après qu'un article du New York Times, publié plus tôt dans l'année, révèle à quel point les femmes dans le domaine des hautes technologies doivent faire face au harcèlement sexuel au travail.

Une vingtaine de femmes avaient témoigné de leurs expériences de harcèlement par leurs supérieurs, des investisseurs, ou par d'autres collègues masculins.

Helen Wollaston indique que les choses se sont améliorées dans les secteurs scientifiques ces dernières années : "davantage de groupes ont vu les bénéfices d'équipes paritaires". Mais il reste encore beaucoup à faire pour que les femmes accèdent aux opportunités et respect qu'elles méritent.

"Finalement, nous avons besoin de parité dans les technologies, des salles de classe aux salles de réunion. Quand les femmes ne se distingueront plus parce qu'elles ne sont qu'une petite minorité (seulement 10% des meilleurs élèves en informatique étaient des filles cette année), nous serons capables d'être nous-mêmes, jugés pour nos compétences plutôt que par la couleur de nos cheveux", continue-t-elle.

"J'aimerais voir davantage d'hommes dénoncer les remarques sexistes et les comportements inappropriés, surtout parmi ceux qui sont dans des positions de pouvoir et d'influence. Si nous prenons cela au sérieux, nous pouvons travailler ensemble pour créer un environnement où tous peuvent travailler au mieux et s'épanouir."

"Le plafond de verre est fait de mauvais managers et de ceux qui restent spectateurs", ajoute Anne-Marie Imafidon. "Notre culture doit changer pour que tous soient non seulement conscients de leurs préjugés, mais aussi capables de dénoncer les comportements sexistes des autres. S'il n'y a pas de conséquences à ces actes, les normes de la société ne changeront pas."

"Le nombre d'investisseurs qui ont perdu leur travail ou leur influence après que des femmes aient dénoncé leur comportement montre que ces comportements, quand ils ne sont pas dénoncés, restent encore trop 'normaux'."

Comment casser les préjugés sexistes

Selon Charlotte Attwood, les écarts salariaux restent une question centrale de l'égalité hommes-femmes.

"L'écart doit être comblé en toute urgence pour que l'égalité progresse au travail. Cela réduit aussi les stéréotypes de ceux qui travaillent dans le secteur de la technologie, et ce, dès l'école", assure-t-elle.

"Si nous enseignons aux enfants dans les écoles que les sciences sont aussi bien pour les femmes que pour les hommes, cela aidera à donner assez de confiance aux filles pour qu'elles s'orientent vers un cursus et une carrière dans les technologies."

Pour There Stowell, l'égalité de genre dans les sciences doit "commencer par l'encadrement", pour aider à faire bouger les choses.

"Nous devons contrer les préjugés implicites avec des initiatives comme des parrainages pour aider les femmes à progresser", propose-t-elle.

"Chez Pivotal, nous faisons en sorte de créer une atmosphère saine et pratique. Nous avons des échanges fréquents avec notre équipe dédiée à la diversité, nous discutons d'un possible code de conduite pour l'industrie des nouvelles technologies : un code qui soit ouvert, solidaire et qui promeuve le respect mutuel."

Cet article, initialement publié sur le HuffPost UK, a été traduit par Yves Souben

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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 08:07

Lettre ouverte à Jean Nicolas Baylet

                Monsieur Jean-Nicolas Baylet,

 

            Nous constatons que votre journal "La dépêche du Midi"  continue de diffuser des "blagues blondes"; c'est ainsi que le 12 juin 2017, après de nombreuses récidives, vous avez encore une fois jugé utile de ridiculiser certaines femmes choisies sur des critères raciaux.

.

             Cela est inadmissible et constitue une insulte raciale.

.

      La France interdit la publication de propos diffamatoires ou insultants, qui inciterait à la discrimination, à la haine, ou à la violence contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur lieu d’origine, de leur ethnie ou absence d’ethnie, de la nationalité ou d’une religion spécifique, et ce depuis 1881.

 

           Le fait de déclarer publiquement que les femmes blondes sont congénitalement stupides est un propos diffamatoire constitutif d'une injure raciale.

 

           En foi de quoi, nous vous demandons de cesser immédiatement  ces insultes publiques et de publier un rectificatif pour propos blessants qui n'ont plus lieu d'être à notre époque. .

 

                                                             Semeiologia

 

 

 

 

Une blonde à «Qui veut gagner des millions»
ladepeche.fr-12 juin 2017
Elle se retrouve sur le plateau, et, à la première question de sélection, elle répond au hasard très vite «A-B-C-D». Coup de bol, c'est la solution, ...
 
 

 

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                                 Jean-Nicolas Baylet, à gauche sur la photo

 

 

 

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 15:18

Meurtrier blond aux yeux bleus = La France dans la rue

                  

 

                        Excellent article de M. Goldnagel, paru sur Boulevard Voltaire, qui illustre à merveille notre propos. Comment ne pas voir ici ce qui crève les yeux ?

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                  En définitive, ceux qui auraient défilé si le meurtrier avait été blond aux yeux bleus resteront dans l'histoire comme une population somnambulique et hystérisée par ses maîtres  contre une minorité raciale devenue à leurs yeux  la quintessence du mal .

                 

 

G.-W. Goldnadel : « Le meurtrier aurait été blond aux yeux bleus toute la France serait descendue dans la rue »
 Hier
 
G.-W. Goldnadel
Avocat et essayiste.

Président de Avocats sans frontières.
 
 

Comment expliquer l’omerta autour du meurtre – pendant la campagne présidentielle – de Sarah Halimi, torturée puis défenestrée par un musulman radical antisémite ? Pour Maître Gilles-William Goldnadel, les débats qui tournent autour de la question de l’islam et de l’immigration sont tous placés par idéologie sous le tapis. Il n’y a aucune raison, selon lui, pour que tous ces drames ne continuent pas.

Le 4 avril dernier, Sarah Halimi était défenestrée après avoir été traitée pendant plusieurs semaines et mois de « sale juive » par son assassin. Comment expliquez-vous l’omerta qu’il y a autour de cette affaire qui devrait pourtant faire réagir ?

C’est la base même de ma chronique du Figaro d’hier.
Il existe une idéologie d’une force, d’une vigueur implacable, parce qu’insidieuse, parce qu’innommée, qui fait que les débats qui gênent le plus et qui tournent tous autour de la question islamiste, autour de l’Islam, autour de l’immigration, sont placés sous le tapis.
Il est invraisemblable que quelques mois après les attentats terroristes qui ont eu lieu en France, les questions terroriste et migratoire n’aient pas été évoquées dans la campagne électorale.
Le surmoi handicapant est tellement grand que même la candidate qui aurait eu le plus grand intérêt électoral et patriotique à évoquer ces sujets régaliens a préféré évoquer des sujets économiques qu’elle maîtrise moins bien et qui passionnent infiniment moins son propre électorat.
Je ne l’incrimine pas. J’incrimine la pensée idéologique qui fait que quand vous êtes dans un débat important devant des journalistes, si vous évoquez ce genre de thèmes, c’est considéré un peu comme saugrenu ou malséant.

Ce drame est en effet arrivé pendant la campagne présidentielle. Comment expliquez-vous qu’aucun des candidats ni même aucun journaliste n’ait porté le sujet sur la table ?

Sans doute que beaucoup ont pensé que c’eût été rendre service à des gens qu’on n’aimait pas que d’évoquer cette question-là, à savoir que, oui, Sarah Halimi a été torturée avant d’avoir été assassinée et défenestrée par un musulman radical antisémite qui l’avait déjà insultée. Sa sœur également avait insulté Sarah Halimi qui craignait beaucoup Traoré.
Croyez-moi que s’il c’était agi d’un blond aux yeux bleus, la France entière serait descendue dans la rue. On aurait également eu droit à des rapprochements historiques totalement incongrus. Mais il s’agissait d’un musulman issu de l’immigration. Donc il n’était pas question d’évoquer cette question.

Outre la médiatisation du cas, qu’en est-il aujourd’hui de l’assassin ?

Là, nous sommes en plus dans une phase habituelle de psychiatrisation de l’assassin qui n’est pas en prison. Celui dont je vous parle reçoit des visites.
C’est forcément un geste insensé de s’en prendre à une vieille dame et de la massacrer pendant une heure. Il n’y a pas de doute que c’est insensé, comme est purement insensé l’assassin islamiste, enfin très probablement islamiste, de Manchester d’aujourd’hui.
À ce moment-là, il faut dire que tout terroriste islamiste prêt à sacrifier sa vie ou sa liberté est déclaré d’office irresponsable pénalement. Ça sera encore plus clair !

Comment analysez-vous l’état du pays qui ne réagit pas, ou même plus, à ce genre de drame ?

Totalement désarmé ! Y compris sur le plan moral, y compris même sur le plan de l’instinct de conservation.
Mais l’opinion publique française n’est pas responsable de cela. L’opinion publique française est très, très réceptive à ce que je viens de vous dire. Mais comme elle est mise dans le vent, comme on lui montre ce qu’on veut bien lui montrer et qu’on lui cache et qu’on lui dissimile ce qu’il n’est pas question et qu’il n’est pas séant de lui montrer, comment voulez-vous qu’elle y soit sensible ? Il n’y a donc pas de raison que ça ne continue pas, aucune raison!

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3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 12:42

Jean-Nicolas Baylet est-il raciste (2) ?

  

                 Nous reprenons un article de 2013 qui n'a pas pris une ride en 2017 ; on retrouve toujours les mêmes obsessions raciales dans ce groupe de presse qui monopolise l'information dans le sud-ouest.

 

 

                       Dans une progression  météoritique, Jean-Nicolas  a été bombardé à 28 ans directeur général adjoint du groupe et directeur de la publication de la Dépêche du Midi, et c'est à ce titre que nous devons lui poser la question : Est-il encore possible, en 2013, d'insulter certaines femmes sur des critères raciaux en les faisant passer pour des demeurées ? Pensez-vous qu'il soit humainement acceptable d'humilier certaines femmes choisies sur des critères physiques pour amuser la galerie et vendre un peu plus de papier ?

 

                     En effet, après une courte accalmie, la campagne de presse haineuse contre les personnes blondes http://www.ladepeche.fr/loisirs/blagues-mail/  a repris de plus belle dans cet organe de presse unique dans sa région. (cf. http://semeiologia.over-blog.fr/article-racisme-envers-les-blondes-in-la-depeche-du-midi-de-baylet-116112111.html )

 

                          Ce flot d'insultes est devenu inacceptable, et nous autorise légitimement à poser la question publiquement  : Jean-Nicolas Baylet est-il raciste ou bien est il tout simplement stupide ?

                 

                 

 

jean-Nicolas Baylet, au centre (C'est le petit brun en noir avec l'oreillette géante)

 

 

 

La Dépêche
100% Numérique

e-journal - ladepeche.fr -

Publié le 22/04/2017 à 09:18, Mis à jour le 22/04/2017 à 09:18

Une blonde à l'école

Blague du jour

 

Brigitte rentre de l’école avec un grand sourire et annonce:

-Maman, toutes mes copines comptent jusqu’à six, et moi j’arrive à huit! Est-ce que c’est parce que je suis blonde?
-Oui mon chou, c’est parce que tu es blonde et travaillante…

Le lendemain, Brigitte est encore plus contente:

-Maman, on a appris à lire, toutes mes copines savent les lettres jusqu’à K, et moi, j’arrive à P! Est-ce que c’est parce que je suis blonde?
-Oui, ma chérie, et parce que tu fais beaucoup d’efforts…

Le jour d’après, Brigitte arrive avec une expression perplexe.

-Maman, on a fait de la gym. Toutes mes copines ont la poitrine plate, et moi j’ai des gros seins! Est-ce que c’est parce que je suis blonde?
-Non, mon trésor…C’est parce que tu as vingt-quatre ans!

ladepeche.fr

 

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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 17:49

CANAL PLUS DE RACISME

    

              Canal plus a mené pendant des années , de 2004 à 2006, une gigantesque campagne de diffamation raciale à l'encontre des femmes blondes dans l'émission "La minute blonde" , où la blondeur devenait synonyme de stupidité congénitale . Voici dans la vidéo ci-dessous une nouvelle attaque raciale contre ces femmes.

                Cette vidéo, tirée de la série "Groland" continue en toute impunité ces insultes  . Les auteurs assimilent une femme à un chien, parce que femme et parce que blonde.

               Jusqu'à quand ces ordures racistes pourront elles continuer ?

 

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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 07:24

Bonne Année 2017 !

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                       Semeiologia vous souhaite une belle année 2017 !

 

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 19:04

Joyeux Noël pour tous

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                                                      Joyeux  Noël à tous nos lecteurs !

 

 

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 07:03

Une blonde libérée !

                                      

                       Où l'on voit que la blondeur devient dans l'article ci-dessous un signe de liberté, au moins la liberté d'aller et de venir où bon nous semble. 

 

                      Cette association résonne comme un écho lointain et déformé de l'ancienne équivalence répandue aux débuts de l'Europe, après 476, qui faisait que  Francs = barbares blonds =  hommes libres (ou nobles ).  Encore de nos jours, on retrouve ces acceptions flatteuses dans les avatars de "franc" comme adjectif , qui indique une liberté intérieure, celle de l'esprit, mais aussi une liberté sociale et politique revendiquée.

                     On retrouve également, dans la formation de l'idée même de l 'Europe cette notion de liberté individuelle , inconnue sous d'autres cieux.

 

Afficher l'image d'origine

                                                        Un guerrier franc vers l'an 800

 

 

                      On notera également le caractère profondément "étranger", tout à fait "autre" de la blondeur pour certaines populations vivant en France.

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Cafés interdits aux femmes: "J’aurais été une blonde aux yeux bleus, peut-être qu’ils m’auraient laissé rentrer"
 
09/12/2016 à 14h05
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Newsletter RMC Info

 
 
 
 

Invité de Radio Brunet mercredi, Nadia Remadna est revenue sur l’affaire des cafés et restaurants interdits aux femmes de Sevran. La porte-parole de la Brigade des Mères a répondu à une auditrice qui n'est pas vraiment choquée par cette histoire.

Pour Eric Brunet, "Cafés, restaurants interdits aux femmes: on a laissé faire et on ne pourra plus revenir en arrière!". Pour réagir au reportage diffusé jeudi soir sur France 2 qui montrait des femmes interdites d’entrer dans des cafés de Sevran, Nadia Remadna était l’invitée de Radio Brunet. La porte-parole de la Brigade des Mères a répondu à Nora, une auditrice qui estime que "ce ne sont pas des endroits très fréquentables"."Ce n’est pas moi qui parle de l’islam et de la culture, explique Nadia Remadna. Je ne pensais pas être accueillie comme ça. Je suis de Sevran, je connais Sevran, les gens me connaissent. Ce sont eux qui me disent de ne pas rentrer, que c’est un café d’hommes. Je pensais qu’ils allaient être gênés, pas qu’ils m’interdiraient l’accès. Ils me disent ‘ici c’est comme le bled‘. Ça veut dire le Maghreb et ailleurs. Ce sont eux qui se stigmatisent tout seul. Je suis d’origine maghrébine et de culture musulmane, ce sont eux qui me rattachent à ça. J’aurais été une blonde aux yeux bleus, peut-être qu’ils m’auraient laissé rentrer. Je ne sais pas".

Radio Brunet (avec AM)
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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 10:46

L'AFP et la question raciale

                   Voici un article fourni par l' Agence France Presse  (AFP) et repris par plusieurs journaux, dont Le Point  . Article  doublement intéressant et significatif car il met en lumière l'implication du pouvoir politique dans le traitement de l'information en France et sa responsabilité dans le racisme anti-blond.

 

                    En effet, le régime politique actuel  contrôle étroitement cet organe (L'AFP)  , et à travers lui  avec d'autre leviers d'influence, l'ensemble de la presse française.

 

                   La consigne, qui vient donc de haut, est que utiliser "blonde" comme une  insulte "n'est  PAS une insulte raciale mais une insulte "sexiste" (??!!) Ce déni de réalité, ou plutôt cette négation névrotique imposée par le pouvoir à la population est une des clés pour comprendre l'ampleur du phénomène . (Sur le sujet, cf.  Politique et blondeur en France )          

   

                  Pourtant, la raison nous dit qu'utiliser  une caractéristique raciale comme insulte est clairement une insulte raciale.

 

                 La propagande du régime de F. Hollande nous affirme le contraire. Nous ne sommes pas obligés de la croire.

 

 

 

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"Blonde" ou "barbie": une enquête dépeint le sexisme au travail
AFP
Modifié le 24/11/2016 à 13:41 - Publié le 24/11/2016 à 12:25 | AFP
 

"Elle fait sa blonde", "c'est quoi cette Barbie?, "ça piaille" ... Près d'une salariée non cadre sur deux (47%) a déjà été confrontée directement au sexisme au travail, en tant que témoin ou en tant que cible, selon une enquête BVA pour le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle (CSEP), publiée jeudi.

Cette étude a été présentée aux ministres Laurence Rossignol (Droits des femmes) et Myriam El Khomri (Travail), ainsi qu'un guide rédigé par le CSEP pour aider les entreprises à agir contre le sexisme.

Le mot sexisme a été introduit dans le code du travail par la loi du 17 août 2015 sur le dialogue social. Les auteurs d'"agissements sexistes" peuvent faire l'objet d'une sanction disciplinaire allant du simple avertissement jusqu'au licenciement, tandis que les employeurs peuvent être condamnés à réparer le préjudice subi par les victimes. (....)

 
 
 
 
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