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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 08:09

              Vu, sur TF1, cet article où il est relevé que 69 % des femmes ont entendu "Elle fait sa blonde" ou "Ne fait pas ta blonde" , le locuteur assimilant blondeur et stupidité; on peut noter tout de même qu'une insulte raciale, même répétée comme celle -ci des millions de fois  (69%  de 30.000.000 de personnes l'ont subi) reste une insulte raciale.

 

           L'auteur de l'article, suivant en cela l'interprétation générale, reléve cette insulte simplement comme sexiste ;  blonde devenant synonyme de "pétasse stupide", c'est à dire un mélange de femme facile, stupide  et  prétentieuse, le tout  dans des proportions variables .

 

                On remarquera pourtant  le privilége insigne de cette injure, exorbitant du droit commun. Tout se passe en effet dans ce pays comme si "la blonde" était la femme dans son essence, et non une minuscule minorité raciale qui peut être impunément humiliée ; comme si "la blonde" était la seule à être vraiment une femme. En effet, n'importe quelle autre insulte raciale : "Fais pas ta crépue" ou bien "Fais pas ta basanée" serait violemment dénoncée comme raciste , comme si l'appartenance ethnique prenait le pas sur la féminité.

 

                 Or, il se trouve que les femmes blondes sont :

1-  Des femmes

2-  Des représentantes d'une minuscule minorité dans ce pays et sur cette petite planéte, en diminution démographique  constante, et en butte à des traitements discriminatoires largement répandus.

                    

 

 
 
 
"Ma petite", "fais pas ta blonde", "elle doit avoir ses règles"... : le sexisme sévit au travail

Edité par avec
le 17 décembre 2013 à 10h31 , mis à jour le 17 décembre 2013 à 17h07.

Vidéo ici http://lci.tf1.fr/france/societe/barbie-ma-puce-ne-fais-pas-ta-blonde-les-propos-sexistes-ont-la-8332104.html

Notre société

Huit femmes sur dix considèrent qu'elles sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes au travail. Et plus de la moitié d'entre elles estime avoir rencontré un frein professionnel à cause de son sexe, selon une étude menée principalement auprès des cadres.

"Elle est de mauvaise humeur elle doit avoir ses règles", "cocotte", "pire qu'un homme", "Barbie", "Ma puce", "ne fais pas ta blonde"...  Propos et actes sexistes sévissent au travail et ont un impact sur les femmes,  selon les résultats d'une étude de l'institut de sondage LH2 pour le Conseil  supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP)  publiée mardi. Huit femmes sur dix (80%) considèrent que "les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes" dans le monde du travail  en France (56% des hommes), d'après l'étude menée principalement auprès de  cadres.  A l'inverse, 13% des femmes et des hommes estiment qu'elles "font partie du  jeu des relations" entre hommes et femmes.

Frein professionnel.  Plus de la moitié d'entre elles (54%) estime avoir rencontré un frein  professionnel en raison de son sexe: absence d'augmentation ou de prime (36%),  de promotion (35%), d'attribution de mission (31%)...
 
Tâches dévalorisantes. 46% disent avoir déjà eu le sentiment d'être traitée différemment dans  certaines situations: être chargée de tâches dévalorisantes ou sous-estimée par  rapport à ses compétences, manquer d'autonomie...     Côté phrases stéréotypées, 81% des femmes et 59% des hommes ont déjà  entendu dans leur environnement professionnel des jugements comme "elle est hystérique" ou "elle est pire qu'un homme" à propos de femmes qui exercent des responsabilités.    

Remarques sur l'intellect, l'humeur ou le physique. Ainsi, "elle fait sa blonde" ou "ne fais pas ta blonde" a été entendu  par 69% des femmes interrogées, "elle est de mauvaise humeur elle doit avoir  ses règles" par 59% et "c'est quoi cette Barbie" par 42%.   "Ma cocotte", "ma puce", "ma petite" ... Une femme interrogée sur deux  (49%) affirme qu'un homme l'a déjà interpellée en utilisant un surnom sexiste  au travail, et 38% des hommes affirment en avoir été témoins.     Pour les femmes interrogées, les manifestations sexistes "peuvent modifier  le comportement des salariés" (93%), "ont un impact sur la confiance en soi"  (92%) et "déstabilisent le travail de ceux qui les subissent" (92%).

L'étude a été réalisée à partir de deux enquêtes: un sondage national mené  par internet du 12 au 18 septembre auprès d'un échantillon représentatif de  1.000 cadres (39% de femmes et 61% d'hommes) travaillant au sein  d'établissements de 250 salariés et plus; une consultation en ligne réalisée du  24 septembre au 12 novembre auprès de 14.651 salariés (92% de cadres, 55% de  femmes et 45% d'hommes) de neuf entreprises françai

 

 

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