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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 07:22

 

 

                                     Un intéressant article d'   © Insoliscience.fr  , qui date un peu mais qui illustre les effets persistants des stéréotypes négatifs; les ordures qui ont créé le stéréotype négatif de "la blonde" ont en fait formulé et instauré une pollution culturelle rémanente, instillée  jour aprés jour dans nos esprits, et cela  volens nolens.

 


 

 

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                                                     Pourquoi tant de haine ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Les stéréotypes négatifs vous collent à la peau

© Insoliscience.fr

mardi 19 octobre 2010                                 

Mots clés : influence stéréotype


Une étude a découvert que les stéréotypes négatifs exerçaient un impact prolongé et durable sur ceux qui en étaient les victimes, et dans des situations sans rapport avec l’offense initiale [1].

 

"Des études passées ont montré que les gens ne sont pas bons dans les situations où ils sentent qu’ils sont stéréotypés" dit le chercheur principal, Michael Inzlicht de l’Université de Toronto. "Ce que nous voulions savoir c’était de voir ce qui se passait après. Y a-t-il un effet rampant des effets du préjudice ? Est-ce que le stéréotype a un impact bien au-delà du moment où il est apparu ?"

 

Inzlicht et ses collègues sont allés plus loin que les études habituelles qui examinent les effets de la discrimination sur des sujets réalisant une tâche directement en rapport avec leurs aptitudes cognitives. Ils ont aussi observé l’impact des expériences des stéréotypes négatifs sur les sujets qui devaient ensuite faire face à des tâches neutres, ces tâches qui exigent la capacité de contrôler ses penses et ses émotions.

 

 

"Même après qu’une personne quitte une situation où elle a dû faire face à des stéréotypes négatifs, les effets de lutte contre cette situation demeurent" dit Inzlicht. "Les gens sont plus susceptibles d’être agressifs après qu’ils aient vécu un préjudice dans une situation donnée. Ils sont plus susceptibles de manquer de contrôle de soi. Ils ont du mal à prendre de bonnes décisions rationnelles. Et ils seront plus enclins à s’autoriser des aliments mauvais à la santé."

 

Les femmes et les maths

Premièrement, les chercheurs ont demandé à des participantes de faire un test de mathématiques qui déterminerait si elles étaient "capables ou douées en maths", comme leur ont dit les scientifiques. Les instructions impliquaient que les chercheurs fassent subrepticement passer des stéréotypes à des femmes sur leurs aptitudes en maths. Au contraire, dans un groupe de contrôle, les chercheurs ont donné le même test à des femmes tout en étant motivants et en leur donnant des stratégies pour gérer le stress qu’elles pourraient lors de l’examen.

Après le test, les femmes ont complété des tests pour mesurer leurs impulsions alimentaires et leur agressivité.

On a demandé aux participantes de décrire une saveur de crème glacée après avoir goûté autant d’échantillons que nécessaire, alors que, selon les chercheurs, trois cuillères au total étaient considérées comme suffisantes. Un autre test demandait aux sujets de jouer à un jeu sur ordinateur qui leur permettait de tirer sur quelqu’un d’autre, de provoquer des explosions autant qu’ils le voudraient.

 

"Dans ces tests suivants, les femmes qui se sentaient discriminées ont plus mangé que leur paires du groupe contrôle" dit Inzlicht. "Elles ont montré plus d’hostilité que le groupe de contrôle. Et elles ont été moins bonnes dans les tests qui ont mesuré leurs aptitudes cognitives."

Les effets étaient particulièrement prononcés chez les femmes qui étaient exposées à des stéréotypes négatifs attribués à leur groupe.

 

Les effets du stéréotype


Les résultats de l’étude ont montré que les stéréotypes avaient des effets négatifs, même chez les individus qui quittaient l’environnement dans lequel ils avaient affronté le stéréotype.

"Ce que nous avons appris, c’est que vous avez une aptitude limitée à vous contrôler vous-même en général" dit le chercheur. "Si vous avez besoin de cette aptitude de vous contrôler pendant le test des maths, vous êtes distrait, vous commencez à faire appel à votre mémoire, vous commencez à supprimer les émotions, vous commencez à éliminer les pensées."

 

"Puis, quand vous en revenez à une situation neutre, si cela exige aussi que vous contrôliez vos pensées et émotions, comme vous les aurez contrôlées avant, vous aurez moins à vous consacrer à la situation présente."

Dans une des tâches, des femmes amorcées par un stéréotype, avaient l’activité de leur cerveau qui montrait des preuves d’un traitement inefficace, comme si elles étaient "occupées à toutes sortes d’épreuves, et non pas seulement à celles dans lesquelles elles feraient une erreur". La tâche a testé la cible en demandant aux participants de donner la couleur d’un mot en regardant sur un écran le mot écrit dans différentes couleurs.

 

Même les souvenirs d’expériences passées peuvent avoir cet effet secondaire, selon les chercheurs. Quand on demande à des participants de se souvenir et d’écrire à propos d’une expérience vécue où ils ont été victimes d’un préjudice à cause de leur identité sociale, ceux-ci font les jugements les plus mauvais dans un test de logique donné juste après.

 

"Si les individus essayent de ne pas considérer les choses personnellement, ils pourraient ne pas ressentir les effets que nous avons décrits" termine le chercheur.

 

Notes

[1] Stereotype threat spillover : How coping with threats to social identity affects aggression, eating, decision making, and attention. Michael Inzlicht et Sonia Kang. Journal of Personality and Social Psychology, 2010.

 

 

 

 

 

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